Entre les feuillages se cache le Ciel,
Tous ces paysages que l'on voudrait éternels;
Dissimulés derrière le bruit de la Nuit,
Par éclaircies seulement on les discerne
Et l'on rêve
D'une vie sans plus de solitude
Que l'on verrait défiler à deux
Et l'on rêve que les nuages noirs se dispersent,
Que la réalité plus jamais ne plombe
Ce à quoi nos coeurs succombent
A quand l'Océan bleu tant promis ?
Par cette vie fade et si réelle
Si pleine de gris
Si faite de bris d'une innocence trop vite partie
La Nuit s'en est allée quand la Lune s'est tue
Quand le premier rayon du jour a été saisi
Quand l'aube est enfin descendue
Annonçant le diurne au dépit du nocturne
Entre les feuillages se cachait le Ciel
Tous ces paysages que l'on voulait éternels;
Dissimulés derrière le bruit de la Nuit,
Par éclaircies seulement on les discernait
L'Aube s'éteint
Et vient le jour, enfin
Car l'Océan bleu tant promis
Se mêle au Ciel où l'on s'aime
Et emporte tous les maux
De cette vie sans plus de solitude
Que l'on verra défiler à deux