Mon Soleil, ne t'en va pas
Toute la Haine ne suffira pas
A nous faire revenir d'où l'on va
Ni à taire ce qui nous tend la main
Jamais l'Anamorphose Existentielle n'a été si dangereuse
Et si faible, à l'agonie stridente de sa vie illégitime
Mon Soleil, reste avec moi
Ta lumière ne sera plus la
Prisonnière des Affres de ma
Mortifère Nostalgie du Sombre
Jamais l'averse noire abyssale n'a été si éparse;
Les Larmes du Ciel s'efforcent de restituer sa place
A l'Océan bleu azur effondré sous la surface;
Là où le Temps figeait inlassablement dans la glace
Toute trace de ce passé sans visage perdu sous la menace
Sous le joug d'une existence s'interdisant sa propre jouissance
Si mon Soleil s'en allait,
L'Espoir que le Ciel et l'Océan se lient, se mêlent et s'aiment
A l'unisson du bris et de la fonte des glaces qui les entravent
Serait anéanti à tout jamais
Mon Soleil, ne t'en va pas
Mon Soleil, reste avec moi,
Car je n'aime et n'ai que toi