La nuit me fait peur mais je l'aime;
Souvenir des pleurs, de la haine,
Elle tiraille mon coeur vers la peine:
Les fantômes viennent et traînent leurs vieilles chaînes dans ma Bohème
Encore clouée à la case départ.
Arrivera-t-il le Temps des Fleurs ?
Satanée terreur, tu me gênes,
Me met à mon aise dans le choeur
De ma déficience en chaleur existentielle;
Malgré tout je t'aime; quel dilemne !
Tu me fascines, si belle, si profonde et si
Tu t'en allais je perdrais un rêve, un cauchemard plein de sens sur moi même
Je me reconnais face à toi,
Amie éternelle, comment taire
Mon sommeil qui vers ton influence m'écartèle,
Me jette et me laisse, résiduel,
Encore cloué à la case départ.
Arrivera-t-il le Temps des Fleurs
Qui tourbillonnent et volent dans le vent,
Et enfin je m'éveille dans le Temps ?